Alors que je souffle la première bougie de Kōtetsu, une émotion profonde m’habite : celle de la célébration. Un mot qui résonne avec ma nouvelle collection, Odun, dont le nom japonais évoque l’esprit de fête, de renouveau et de reconnaissance.
Cette première année a été un véritable voyage. Un parcours fait de défis, de moments de doute, de fulgurances créatives et, il faut l’avouer, de quelques maladresses. La gestion, l’organisation, les imprévus, les erreurs… tout cela m’a parfois bousculé. Mais chacune de ces imperfections a été une leçon précieuse, une occasion de m’ajuster, de grandir, de comprendre comment avancer avec plus de justesse et d’intention.
Si Kōtetsu tient debout aujourd’hui, c’est aussi parce que je n’ai jamais marché seule.
Il y a eu le soutien indéfectible de mes proches, toujours présents, que les jours soient lumineux ou assombris. Il y a eu les encouragements de mes clients fidèles, dont la confiance nourrit ma motivation à chaque nouvelle pièce.
J'ai même eu le privilège d'accéder à l'univers de certains, vu l'âme créative s'emparer de vous et enfin, une fois le bijou livré, la satisfaction de votre pièce co-inspirée. Et il y a eu cette force inattendue mais essentielle : la solidarité entre jeunes de Guadeloupe, une communauté vibrante qui s’entraide, partage, conseille, et rappelle que derrière chaque projet, il y a une personne qui rêve, doute et persévère.
Odun, c’est l’expression de tout cela.
Une collection qui célèbre la créativité qui persiste, même lorsque les chemins deviennent brumeux. Une collection nourrie par cette passion tenace qui me porte, me garde et m’anime, même dans les périodes les plus obscures.
Aujourd’hui, je regarde cette première année à vos oreilles, cou et poignets, avec une immense gratitude.
Merci à celles et ceux qui ont cru en moi, depuis le premier jour ou depuis hier. Merci aux erreurs qui m’ont appris. Merci à la passion qui, inlassablement, me rappelle pourquoi j’ai commencé.
Odun est une célébration.
Nous en sommes les lumières.
Un an de Kōtetsu, avec vous.
